une tourné citoyenne inédite

Mon programme

Axe 1 – Éducation & Jeunesse

L’éducation est le socle de toute nation qui veut se projeter vers l’avenir. Investir dans la jeunesse, c’est investir dans la souveraineté et le développement durable du Gabon. Or, les récents choix politiques qui fragilisent l’accès de nos étudiants aux meilleures formations constituent une menace directe pour notre avenir collectif. Mon engagement est de replacer l’éducation et la jeunesse de la diaspora au cœur des priorités nationales.

  1. Défendre le rétablissement des bourses suspendues

Le gouvernement a annoncé la suspension des bourses vers les États-Unis, le Canada et la France à partir de 2026. Cette décision est une double peine pour nos jeunes : elle les prive des meilleures opportunités académiques et renforce les inégalités d’accès à l’excellence. Mon engagement sera de plaider à l’Assemblée pour le rétablissement de ces bourses et de défendre un principe clair : l’éducation n’est pas une dépense, c’est un investissement vital pour le Gabon.

 

MODALITES

  • Déposer une proposition de loi ou un amendement à la Loi de Finances obligeant l’État à maintenir des bourses dans les pays stratégiques (États-Unis, Canada, France).
  • Inscrire dans la loi que « l’éducation est un investissement stratégique » et non une dépense optionnelle.

 

  1. Portail des Étudiants Gabonais de la Diaspora (PEGE)

Aujourd’hui, des milliers de jeunes Gabonais poursuivent leurs études à l’étranger, qu’ils soient boursiers ou soutenus par leurs familles. Pourtant, ils se heurtent à plusieurs difficultés majeures :

  • Manque d’orientation fiable : beaucoup s’inscrivent dans des établissements non reconnus ou inadaptés, ce qui mène à des échecs coûteux.
  • Absence de suivi structuré : les étudiants boursiers ne sont pas accompagnés, et les non-boursiers sont totalement laissés à eux-mêmes.
  • Rupture avec le pays d’origine : une fois diplômés, nombre d’étudiants ne trouvent aucune passerelle pour rentrer et mettre leurs compétences au service du Gabon.
  • Fuite des cerveaux : faute de perspectives claires, nos meilleurs talents sont happés par les marchés étrangers qui savent mieux les intégrer.

Résultat : le Gabon investit dans des jeunes qui finissent par servir d’autres nations, et les familles sacrifient des ressources sans garantie de retour.

Ma solution : le PEGE

Je proposerai la création du Portail des Étudiants Gabonais de l’étranger (PEGE), conçu comme un guichet complet qui accompagnera chaque étudiant de bout en bout : de l’orientation jusqu’à l’insertion professionnelle.

Ce portail intégrera deux volets complémentaires :

  1. La Boussole Académique – Guider les étudiants dès leur arrivée
  • Offrir une orientation fiable et sécurisée, pour éviter les mauvaises inscriptions.
  • Fournir un répertoire validé des universités et écoles crédibles, aligné sur les besoins stratégiques du Gabon (santé, ingénierie, numérique, recherche, énergie, etc.).
  • Mettre en place un réseau de mentorat et de tutorat animé par d’anciens étudiants et professionnels de la diaspora, afin de renforcer l’accompagnement humain et éviter l’isolement.

Nous devons être en capacité de sécuriser le parcours académique de chaque étudiant et maximiser ses chances de réussite.

  1. La Passerelle Professionnelle – Valoriser les compétences et préparer le retour
  • Mettre en place un recensement systématique des talents pour identifier les compétences disponibles.
  • Assurer la mise en relation des diplômés avec des opportunités concrètes (emplois, concours, stages, entrepreneuriat).
  • Instaurer un suivi spécifique des boursiers afin de garantir la bonne utilisation des fonds publics et leur retour au pays.
  • Inclure les non-boursiers, en leur donnant accès au réseau professionnel et à des opportunités équitables.
  • Créer une base nationale des compétences, accessible aux entreprises, institutions et décideurs, pour intégrer directement les talents dans la stratégie nationale.

Le but est de transformer chaque diplômé de la diaspora en acteur direct du développement du Gabon.

Avec le PEGE, qu’il soit boursier ou non, chaque étudiant gabonais à l’étranger sera suivi, accompagné et valorisé. Ce dispositif permettra de mettre fin à la fuite des cerveaux et de garantir que les sacrifices consentis par l’État et les familles contribuent réellement à bâtir le Gabon de demain.

 

MODALITE

Institutionnalisation du PEGE : Inscrire l’obligation dans la loi, conditionner les budgets, et contrôler l’application.

  • Créer un cadre légal qui fait du Portail des Étudiants Gabonais de l’Etranger (PEGE) le guichet officiel d’orientation et d’accompagnement des étudiants à l’étranger.
  • Prévoir une obligation de contribution des ministères (Éducation, Enseignement Supérieur, Travail) afin que le PEGE soit alimenté en informations fiables, en offres de stages et en passerelles vers l’emploi.

Axe 2 – Droits ,opportunités & transparence pour la diaspora

La diaspora gabonaise est une force vivante de la nation, mais trop souvent fragilisée par l’insécurité juridique, les blocages administratifs et le manque d’accès aux opportunités.
Je veux changer cela en en faisant des propositions de lois qui puissent leur garantir des droits clairs et sécurisés pour investir, entreprendre et s’installer sereinement.

Et surtout, je m’engage à instaurer une relation de confiance nouvelle : des comptes rendus réguliers, transparents et accessibles, pour que chaque Gabonais de l’étranger sache que sa voix compte réellement.

  1. Accompagner la régularisation administrative

Beaucoup de Gabonais dans la diaspora vivent des situations administratives précaires (refus de titres de séjour, menaces d’OQTF, procédures interminables). Cela engendre angoisse, isolement et blocages dans leurs projets d’études, de travail ou de famille.

Mes propositions :

  1. Proposer une loi sur la protection et l’accompagnement administratif des Gabonais de l’étranger, incluant :
    • La création officielle d’un Observatoire diaspora des situations sensibles,
    • Renforcement des services consulaires : permanences administratives régulières, écoute et médiation pour ceux en difficulté.
    • L’obligation pour les consulats d’offrir un minimum de services d’assistance administrative et juridique.
    • Exiger un rapport annuel des consulats détaillant :
      • Le nombre de permanences administratives organisées,
      • Les cas traités et accompagnés,
      • Les partenariats mis en place avec des avocats et associations.
  1. Constitution d’un réseau d’avocats partenaires en lien avec les ambassades et associations, afin d’apporter des conseils et une défense juridique.
  2. Interpeller les ministres des Affaires étrangères et de la Justice en cas de manquements répétés (retards, absence de suivi, inégalités de traitement).
  1. Sécuriser l’accès à la propriété

Trop de compatriotes vivant à l’étranger ont perdu leurs économies dans des arnaques immobilières, des projets abandonnés ou des transactions opaques. Cela a créé une véritable méfiance, alors que beaucoup souhaitent investir dans leur pays d’origine.

Mes propositions :

  • Adoption d’une loi sur la sécurisation des investissements immobiliers de la diaspora, avec :
    • Des contrats types validés par l’État pour garantir transparence et légalité.
    • La mise en place d’une plateforme de confiance immobilière pour accompagner et conseiller de manière fiable les investisseurs.
    • Un quota dans les programmes fonciers de l’état, avec des parcelles sécurisées et accessibles.

La confiance doit être restaurée et chaque Gabonais de l’étranger doit pouvoir devenir propriétaire au pays sans crainte d’arnaque ni d’insécurité juridique.

  1. Valoriser l’entrepreneuriat de la diaspora

La diaspora regorge de talents, de compétences et de capitaux, mais elle reste trop peu impliquée dans l’économie nationale. Beaucoup d’entrepreneurs gabonais de l’étranger se découragent face aux difficultés d’accès aux marchés publics ou à l’absence de dispositifs de soutien adaptés.

Mes propositions :

  • Mettre en place un registre officiel des entreprises de la diaspora, géré par les consulats et relié aux ministères économiques.
  • Lancer une plateforme nationale d’opportunités économiques centralisant appels d’offres, financements et partenariats.
  • Déployer le Fonds d’amorçage Diaspora en partenariat avec l’État, les banques et les bailleurs (BAD, UE).
  • Créer des dispositifs de mentorat entrepreneurial entre entrepreneurs expérimentés et jeunes porteurs de projets.

L’objectif est de transformer le potentiel entrepreneurial de la diaspora en moteur concret de développement national.

  1. Mettre en place un compte rendu de mandat citoyen pour la diaspora

Beaucoup de nos compatriotes sont aujourd’hui désabusés de la politique, car trop de promesses sont faites en campagne mais rarement tenues. Les députés, une fois élus, disparaissent souvent pendant tout leur mandat, sans jamais retourner voir ceux qui les ont portés au pouvoir. Cette coupure nourrit la méfiance et le découragement, surtout au sein de la diaspora qui se sent déjà éloignée du pays.

Or, la confiance entre élus et citoyens repose sur la transparence et la redevabilité.
C’est pourquoi, je vais en faire une proposition de loi, et je prends l’engagement de faire de ce principe une pratique régulière et concrète.

  • Je proposerai Déposer une proposition de loi sur la redevabilité des élus, imposant à chaque député un compte rendu annuel devant ses électeurs.
  • Inscrire dans la loi l’obligation de publier un rapport d’activité parlementaire accessible en ligne.
  • Vérifier que les comptes rendus sont réellement organisés par les députés.
  • Imposer au Bureau de l’Assemblée nationale de publier la liste des élus ayant respecté cette obligation.
  • Donner la possibilité aux électeurs de saisir l’Assemblée si un député ne rend pas compte de son mandat.

Il faut mettre fin au fossé entre élus et citoyens, et instaurer une nouvelle culture politique fondée sur la proximité, la transparence et la confiance.

Axe 3 – Reconnaissance et solidarité

La diaspora gabonaise n’est pas une périphérie du pays, mais un pilier essentiel de son unité et de son avenir. Partout dans le monde, nos compatriotes portent l’identité gabonaise, défendent nos valeurs et bâtissent des ponts entre le Gabon et les nations d’accueil. Pourtant, leur rôle reste encore trop peu reconnu et valorisé. Il est temps de faire de la diaspora une véritable force collective, honorée pour sa contribution à la libération et au développement du Gabon.

  1. Créer une Journée nationale de la diaspora.

Si le 30 août est reconnu comme la date de la libération menée par les militaires, il manque encore une reconnaissance officielle du rôle historique de la diaspora dans ce combat.
Cette journée honorera la mémoire des Gabonais de l’étranger qui se sont mobilisés pour la libération, et permettra aux générations futures de comprendre que le destin du Gabon s’est aussi écrit hors de ses frontières.

Elle sera organisée de façon tournante dans les grandes zones de la diaspora (Europe, Amérique, Afrique, Asie) et inscrite dans la loi de finances avec une ligne budgétaire spécifique, afin d’assurer sa pérennité.

  • Déposer une proposition de loi instituant une Journée nationale de la diaspora célébrée chaque année, en écho au 30 août.
  • Inscrire dans la Loi de finances une ligne budgétaire dédiée pour garantir la pérennité de cette journée.
  • Célébrations mêlant :
    • cérémonies mémorielles en hommage aux Gabonais mobilisés,
    • activités éducatives pour transmettre l’histoire aux jeunes,
    • forums culturels et citoyens pour renforcer l’unité.
  • Rédiger un rapport annuel d’organisation et d’impact, indiquant
    • la participation,
    • les activités réalisées,
    • et la mobilisation des communautés.
  1. Renforcer la solidarité via le fonds Osez !Tour et l’appui aux associations locales.

La diaspora est souvent confrontée à des situations d’urgence : maladie, décès, difficultés administratives ou accidents de vie. Trop souvent, les réponses reposent sur des collectes improvisées, inégales et fragiles.

Je propose de consolider cette solidarité en :

  • Appuyant les associations locales de la diaspora comme relais de proximité,
  • Mettant en place un fonds centralisé Osez !Tour, alimenté par mes fonds sociaux en tant que députée, complété par des levées de fonds et le soutien de mécènes, afin de répondre rapidement et efficacement aux situations critiques. »
  • Encourageant la mise en place de cagnottes communes par les associations locales, afin que chaque Gabonais à l’étranger puisse compter sur un filet de sécurité digne et organisé.
  1. Promouvoir des projets culturels et sportifs pour fédérer la diaspora autour de son identité gabonaise.

La culture et le sport sont des vecteurs puissants de cohésion. En soutenant des initiatives culturelles (festivals, apprentissage des langues gabonaises, valorisation des traditions) et des projets sportifs (tournois, échanges internationaux), nous renforcerons le sentiment d’appartenance, de fierté et d’unité au sein de la diaspora.

En soutenant la culture, les langues et le sport, je veux transformer la diaspora en une communauté fière, unie et visible : parce qu’une diaspora forte, c’est un Gabon respecté dans le monde.

Mes actions :

  • Proposer une loi de soutien aux initiatives culturelles et sportives de la diaspora, inscrivant leur financement dans la Loi de finances : festivals, programmes de transmission des langues gabonaises et tournois sportifs comme leviers de fierté et d’unité.
  • Créer un statut officiel pour les associations culturelles et sportives de la diaspora, leur donnant accès à des subventions transparentes et encadrées.
  • Créer des espaces de mise en relation (forums, plateformes numériques, rencontres) pour connecter artistes, sportifs, entrepreneurs culturels et porteurs de projets citoyens.
  • Favoriser des échanges internationaux entre la diaspora et le Gabon, pour que la culture et le sport soient aussi des ponts diplomatiques et économiques.
  • Exiger chaque année un rapport sur les financements culturels et sportifs attribués à la diaspora : bénéficiaires, résultats, retombées.
  • Interpeller le gouvernement si les budgets votés pour la culture et le sport de la diaspora ne sont pas effectivement utilisés.

Mouvement citoyen porté par PEGGY NADÈGE SIMA N’NAH NDONG pour réveiller l’engagement politique des Gabonais de la diaspora. 

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